Mayaku

Nom & URLMayaku
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Crée le26/06/2011
Ajouté le27/10/2015
ParMayaku-town
Résumé

Dreams come true ... C’est étrange pas vrai ? la façon dont une ville peut vous envoûter, malgré les histoires étranges qui s’y déroulent, malgré les cinq quartiers qui la divisent, malgré son passé trouble. Et pourtant … Bienvenue à la fascinante Mayaku.

Description longue
Tagsmanga, mayaku, forum, manga, rpg, role play game, rp
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«La puissance qui s’acquiert par la violence n’est qu’une usurpation et ne dure qu’autant que la force de celui qui commande l’emporte sur celle de ceux qui obéissent : en sorte que , si ces derniers deviennent a leur tour les plus forts, et qu’ils secouent le joug, ils le font avec autant de droit et de justice que l’autre qui le leur avait imposé. La même loi qui a fait l’autorité la défait alors : c’est la loi du plus fort.»
Denis Diderot, 1713-1784.


“ Aujourd'hui, les choses ont changé. Ou peut-être hier, nous ne savons plus. Nous avons tous reçu ce même journal qui annonçait de grands changements. Je déplie entre mes doigts ce bout de papier à moitié froissé par le trajet qu'il a dû faire avant d'arriver là. Je lis la nouvelle comme s'il s'agissait d'un événement habituel : je suis sûr que certains n'en croient pas un mot et je prends grandement parti pour eux. Ces menaces-là, elles me passent au-dessus de la tête. Les jours suivants, je lorgnais du regard les ruelles de mon quartier, déchaînées par la nouvelle. Enfin, je vois que d'autres étaient prêts à se battre jusqu'au sang pour que ça reste ainsi. Les « autres », ce sont surtout les gangs qui gouvernaient la ville. Ils étaient, jusqu'à cette annonce bouleversante, l'autorité même de Mayaku. Pointant fièrement leurs armes à feu face à leurs ennemis : les forces de l'ordre. Quand il y a face-à-face, il se perd beaucoup de balles et beaucoup tombent comme des mouches sur le pavé, dans un camp comme dans l'autre. Dans ces moments de boucherie, je décide toujours de ne pas trop m'approcher de la fenêtre et je ferme même les stores. Il ne faudrait pas que l'on sente une présence. Je risquerais à tout moment de recevoir une balle.
J'en retourne à ma lecture, je pense aux situations des malfrats de la ville avec tout ce remue-ménage. Je me mets à leur place, je me pose des questions. Pas n'importe lesquelles. Je me demande, si j'étais telle personne, qu'est-ce que je ferais dans cette situation ? Et, si j'en étais une autre, qu'est-ce que je ferais de plus ou de moins ? Je pense alors aux dealeurs, c'est le seul « métier » dont je devine les réactions face à un merdier pareil. Eux, ils vont lâchement trouver un endroit où ils ne seront pas facilement découverts par les nouvelles autorités. Mais je sais que tout ça ne veut rien dire, parce que personne n'a encore jamais réussi à changer l'ambiance glauque et effrayante qui émane de ces quatre quartiers. Et pourtant. Je m'attarde à lire et relire ce scoop où il est marqué d'une encre bien visible « Un homme a eu l'idée dangereuse de devenir le nouveau maire de Mayaku. » Je peux lire également : « Ce qui a donné lieu à de très grands bouleversements [...] » Il n'y a pas de raison que l'histoire ne recommence pas. La dernière fois que quelqu'un a voulu s'emparer de la ville, il a été abattu de plusieurs balles et les quelques membres des forces de l'ordre qui persistaient à vouloir garder le contrôle après sa mort furent massacrés sournoisement, à l'arme blanche. Je me souviens encore des cris de joie des heureux prédateurs et du repli des autorités à la fois déçues et pleines de tristesse ...
Cependant, j'ai vu une ville qui a bien changé. Je dois avouer être un peu stupéfait, comme bon nombre des « anciens » habitants. Mayaku est devenue une ville simplette au fil du temps. Elle s'est de plus en plus enrichie par son commerce et son tourisme. Elle est bien entretenue et vise à être la concurrente de Tokyo. Du moins, c'est ce que prévoit le maire sans penser qu'il reste encore un bon nombre de problèmes à résoudre. Effectivement, il rôde encore à Mayaku beaucoup de gens infréquentables, les « anciens » comme on les appelle. Le quartier Est reste le plus malfamé, qui écrase les trois autres. Y mettre un pied lorsque l'on n'est pas un « ancien » est une question de vie ou de mort. Autant avoir le cœur bien accroché.„

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